Le Réseau international pour les droits de l'homme en Europe appelle la communauté internationale à agir contre les restrictions aux droits sexuels et reproductifs au Nicaragua

Le programme d'éducation d'urgence du RIDHE partage ses souvenirs qui dévoilent une mosaïque d'histoires, de rêves et de luttes.

La RIDHE a eu l'honneur de participer à un panel critique sur les droits sexuels et reproductifs des femmes au Nicaragua. Le panel comprenait des personnalités telles que Mme Ana Peláez Narvaez, présidente du Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), et M. Andrés Sánchez Thorin, représentant adjoint du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme. Winnye Bernard, directrice adjointe du bureau régional de Ridhe pour l'Amérique latine, a souligné le besoin urgent de réformer les politiques restrictives au Nicaragua et a souligné l'importance de renforcer le soutien international pour garantir le respect des droits fondamentaux des femmes dans le pays.

Restrictions au Nicaragua : Le panel a souligné que les lois restrictives et l'absence de politiques publiques au Nicaragua ont créé un environnement dévastateur pour les droits sexuels et reproductifs des femmes, les plaçant dans des situations extrêmement vulnérables. Au Nicaragua, les femmes font face à d'importants obstacles pour accéder à la justice dans les affaires de violence sexiste, exacerbés par le démantèlement des institutions de protection, la fermeture d'organisations de défense des droits, la criminalisation des activistes, l'absence de politiques de santé mentale et une stigmatisation sociale persistante. Ce contexte non seulement perpétue la violence, mais décourage également les femmes de demander justice et protection.

Winnye Bernard a souligné le besoin urgent de réformes visant à protéger et à promouvoir les droits sexuels et reproductifs, ainsi que le rôle clé que la communauté internationale peut jouer dans ce processus. Il est crucial que l'État nicaraguayen ratifie le Protocole facultatif à la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI), s'engageant ainsi officiellement en faveur des droits humains et de l'égalité des sexes. Ces traités constituent des outils juridiques essentiels pour lutter contre l'impunité pour les crimes motivés par la haine, les violences sexistes et les crimes contre l'humanité.

La communauté internationale doit vivement recommander le rétablissement et le renforcement de la Loi 779, la Loi globale contre la violence à l'égard des femmes, annulant ainsi les récentes réformes qui ont affaibli son efficacité. En outre, il est nécessaire de promouvoir la création de programmes éducatifs et de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que des initiatives en matière de santé mentale et de protection sociale qui s'attaquent aux causes profondes des obstacles structurels auxquels les femmes sont confrontées au Nicaragua.

À la RIDHE, nous réaffirmons notre engagement à défendre les droits humains au Nicaragua et appelons tous les acteurs internationaux à s'unir pour défendre les droits des femmes nicaraguayennes. La situation exige une réponse immédiate et coordonnée pour apporter de l'espoir et des solutions à ceux qui ne sont aujourd'hui absolument pas protégés dans leur propre pays.

« Chaque stagiaire est la preuve vivante de la capacité humaine à surmonter les circonstances les plus difficiles...

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